Rapport mondial de suivi sur l’éducation

Chaque année, l’UNESCO édite un rapport mondial de suivi sur l’éducation. Cette étude évalue l’importance et l’efficacité des systèmes éducatifs de différents pays. Elle a pour but de déterminer l’avancée des actions relatives au projet Agenda 2030 pour l’éducation. Ce rapport indique le nombre d’enfants qui n’ont toujours pas accès à l’éducation dans le monde. Il traite également de l’égalité des chances dans les pays riches, en émergence ou pauvres. Le rapport examine en détail la participation active et la contribution des différents acteurs concernés. Il s’agit notamment du gouvernement, du personnel enseignant, des parents, des écoles ainsi que des organisations internationales.

L’éducation, facteur crucial de développement

L’éducation est un droit fondamental de tous les enfants, quel que soit son origine, sa culture ou son milieu social. L’UNESCO a ainsi mis en place un Programme de développement durable. Celui-ci est axé sur six principaux domaines : prospérité, planète, paix, humanité, partenariats et lieu. Le rapport établi annuellement détaille les conditions de succès de ce projet. Il faut que le taux de participation à l’éducation augmente considérablement. En parallèle, des réformes sont nécessaires au niveau des systèmes éducatifs. Ils doivent être orientés vers le développement durable. Le rapport indique aussi les éventuels freins de l’éducation. Il s’agit notamment des conflits dus à la consommation durable et du changement climatique.

Ces dernières années ont démontré un fossé grandissant entre les pauvres et les riches. Il est donc indispensable de prendre les mesures nécessaires pour favoriser une transformation en profondeur. Cette démarche garantit la création d’avenirs durables pour tous. Ce constat a permis de mettre en œuvre le Rapport mondial de suivi sur l’éducation. Il démontre ainsi que plus de 200 millions d’enfants n’ont pas encore accès à l’éducation dans le monde. Plus de 600 millions d’enfants qui vont à l’école n’assimilent pas les compétences de base. Le rapport indique aussi que le taux d’analphabétisme reste très élevé. Plus de 750 millions d’adultes sont analphabètes.

L’intérêt du rapport mondial de suivi sur l’éducation

Le rapport mondial de suivi sur l’éducation aide à déterminer les réalités sur terrain. Il met en avant les difficultés auxquelles chaque pays fait face. Ces éléments factuels permettent ainsi d’établir des recommandations visant à redresser la situation. Elles indiquent les actions à entreprendre sur le court, moyen et long terme. Elles permettent de définir tous les moyens indispensables, que ce soit humain, financier ou en matière d’équipement. Les programmes scolaires et pédagogiques doivent par ailleurs favoriser une assimilation rapide.

Une étude approfondie aide aussi à déterminer les bonnes stratégies avec des obligations de résultat. Cela concerne notamment les campagnes de sensibilisation, auprès de tous les acteurs concernés. Chaque année, le rapport aide les gouvernements, les enseignants, les écoles et les organismes internationaux à fixer de nouveaux objectifs mondiaux. Ces derniers tendent à aider les enfants à finir leur apprentissage afin de réduire les inégalités. De cette manière, il est aussi possible de limiter l’analphabétisme. Grâce aux données tangibles et aux statistiques du rapport GEM, il est possible d’instaurer un dialogue éclairé. Les participants peuvent prendre les bonnes décisions par rapport à l’importance et la valeur de l’éducation. Ils ont en effet une meilleure connaissance des enjeux des progrès dans ce domaine.

Les différents freins de l’éducation

Tout le monde a conscience de l’importance de l’éducation dans le développement durable. Cependant, plusieurs obstacles empêchent encore tout un chacun d’y accéder librement. Le manque de moyen constitue le premier frein. En effet, l’éducation est coûteuse bien qu’elle n’ait pas de prix. Les infrastructures en place ne sont pas suffisantes pour répondre aux besoins de la population. Des enfants doivent parcourir plusieurs kilomètres avant de rejoindre l’école. Fatigués, ils ont du mal à se concentrer sur les cours. Ces derniers ne durent que quelques heures par jour parce que les élèves doivent faire le chemin inverse pour retourner chez eux. Le matériel utilisé est en mauvais état et ne permette pas d’assurer une éducation de qualité. L’effectif des enseignants constitue également un problème majeur. Il arrive que des enfants de différentes classes et de différents niveaux aient le même enseignant. Dans certains pays, ce sont les parents qui investissent le plus et se relaient pour assurer les programmes scolaires.

Les aides indispensables pour booster l’éducation

Face aux problèmes budgétaires, de nombreux pays ont besoin d’une aide financière. Plusieurs organismes internationaux font des dons régulièrement. Cependant, les sommes allouées ne sont pas suffisantes pour couvrir tous les besoins. Il est donc nécessaire de faire des levées de fonds pour atteindre les objectifs fixés. De plus en plus d’associations s’y attèlent et font le maximum en organisant différentes œuvres de charité. En effet, il n’est pas facile de demander plus d’efforts aux familles. Elles risqueraient d’être démotivées parce qu’elles ne seront pas en mesure de régler les frais de scolarité. Cela pourrait même entraîner la déscolarisation des enfants. Outre les financements, certains pays ont aussi besoin d’une réforme des systèmes éducatifs. Ceux qui sont en place ne répondent pas au besoin des élèves. Il est pourtant nécessaire d’adopter les bonnes méthodes d’apprentissage pour qu’ils assimilent mieux les différents cours.

Les formations du personnel éducatif

Les enseignants doivent suivre une formation sur les techniques de transmission. Il est nécessaire de leur venir en aide pour que leur travail soit couronné de succès. Ils sont le garant d’une éducation de qualité. De nombreux enseignants n’ont pas de statut clair et ne bénéficient pas des avantages dus à son poste. Ils continuent de travailler parce qu’ils sont passionnés par ce métier. Les salaires qu’ils perçoivent ne leur permettent pas de vivre. Ils doivent ainsi trouver un second emploi pour subvenir à leurs besoins. À noter que le taux d’absentéisme des enseignants reste relativement faible malgré toutes les difficultés. Ils n’hésitent pas à quitter le confort de la ville pour partir dans la brousse et dans les villages les plus reculés. Il faut motiver ceux qui sont intéressés par ce métier, mais qui sont rebutés par les mauvaises conditions de travail.

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